J'ai trouvé intéressant de laisser aller mon esprit ce soir contempler un Démon.. j'ai choisi ABIGOR. Ce n'est qu'une vue de l'esprit, une errance sans danger au contact voyeur et non en but autre que de laisser des images se former. Aucune volonté, donc, de "pacte". A prendre comme de la simple imagination si vous le souhaitez.
Je vous partage la perception que j'en ai eu en deux aspects sous forme d'un texte.
Tu es guerrier d'armure sombre en cape verte et intérieur de doublure rouge.
Ton heaume ne laisse voir que deux braises rouges que sont tes yeux et ton diadème d'or à la corne fine dressée comme un serpent est ornée d'un rubis.
Tes yeux et la pierre, quand tu veux imposer, forment un triangle aux traits rouges en pointe haute.
Mais quand quittant ton trône tu vas dans tes champs funestes, il n'est au sol que guerriers blessés qui gémissent.
Alors sous forme de goule voutée à la peau grise, nu, tu m'a pas d'yeux.. ton visage allongé entend-il ou voit-il?
Car parmi les fleurs de ton jardin tu en cueilles une et ton bras filiforme se déploie.
Les trois doigts de ta main entourent cette tête que tu arraches, les racines de tes fleurs sont biens ancrées au sol, les bras et les jambes des gisants comme fondus dans ta terre.
Puis sort ta langue longue d'un avant-bras, tu l'insères entre les mâchoires qui finissent un râle.
Elle se racornit cette tête, la peau se parchemine, les yeux sont alors vitreux et tu jettes au sol cette graine devenue infertile.