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Tag clinique sur Sciences Occultes 2094Sujet: Le Pervers Narcissique & Vampire Clinique
Mercurie

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Rechercher dans: Les Voix de l'Entendement Scientifique   Tag clinique sur Sciences Occultes EmptySujet: Le Pervers Narcissique & Vampire Clinique    Tag clinique sur Sciences Occultes EmptyMer 20 Juin - 18:01
Le Pervers Narcissique

&

Le Vampire Sanguin
Tag clinique sur Sciences Occultes 27565


Introduction

Il y as quelque mois de cela j'ai eu à faire à ce que l'on pourrait nommé un "Vampire Sanguin / Clinique" .. après de très moments de réflexions sur moi-même j'ai essayer par tout les moyens de me sortir d'une situation qui m'était plus que désagréable. J'ai renier mes convictions ainsi que la Magie qui devenait trop lourde à porter pour moi et me suis littéralement jeter dans les bas de sciences pour me réconforter. Me rattachant pour cela à des Théorie, des Preuves, des Conclusions Scientifiquement prouver dans l'espoir de me soigné. Mais après mainte et mainte recherches la Science n'as jamais sus tout expliquer [...] Je vous propose donc aujourd'hui un article tiré du travail admirable de #Freud qui explique aujourd'hui la similitude admirable entre un Pervers Narcissique et un Vampire Sanguin. .... A lire, à Boire, avec Modération Tag clinique sur Sciences Occultes 3984204470

"L'accumulation met Fin à l'impression de Hasard"

Le Mythe du Vampire
Du Dracula de Bram Stoker (1897) à Twilight, la quadrilogie de Stephenie Meyer (2005, 2006, 2007, 2008), la figure du vampire témoigne sur plus d’un siècle de littérature fantastique de la vivacité du mythe [2][2] Sans le redémontrer ici, nous tenons pour acquis la... et de l’intérêt qu’il suscite à grande échelle. Sur une période historique identique, le cinéma de son côté n’en finit pas de mettre en scène le Prince des ténèbres et ses avatars [3][3] 263 films dont 70 pour la seule décennie 2000-2010. Dans ce panorama, les contributions récentes de la télévision [4][4] De 1997 à 2010, plus d’une douzaine de séries, étalées... attestent également de la vitalité du suceur de sang. Au-delà du divertissement réussi et des analyses classiques où sont convoqués Éros et Thanatos, la lutte où s’opposent bien et mal, ou encore la question des frontières entre l’homme et l’animal, sur quoi repose un tel succès ? Comment comprendre un tel engouement, surtout aujourd’hui ? La polymorphie (fait de boire du sang) des contenants narratifs [5][5] La bande dessinée, la danse, la comédie musicale et... et la polysémie luxuriante d’un contenu à l’essence narrative simple : les mésaventures d’un mort vivant qui cherche à contaminer la terre entière, sont autant d’indices à mettre au profit d’une matière mythique [6][6] Nicole Belmont, 1993. à l’œuvre qui agirait à la fois comme avertissement et enseignement. La figure du vampire, prédateur effrayant et séduisant, incarnation incertaine entre la bête et l’homme, serait la parfaite métaphore du pervers narcissique. Telle est la thèse présentée ici.

Le Personnage

Le vampire présente un certain nombre de caractéristiques où points forts et faibles en font une figure à nulle autre pareille [7][7] Pour tous les aspects historiques de la figure du vampire.... Immortel, le sang de ses victimes le fait rajeunir et accroît sa vigueur. Séducteur [8][8] Au contraire du vampire hollywoodien ou de la Hammer,... très inquiétant à la redoutable efficacité, doué d’une force et d’une rapidité surhumaines, il bénéficie de sens et de capacités motrices hors du commun. Capable de changer de forme, il peut, pour fuir ou surprendre ses victimes, se transformer à l’envi en animal. Chauve-souris, rat, loup, chat, corbeau, hibou sont ses formes de prédilection. Il peut prendre également l’aspect d’une phalène, d’une araignée, ou se transformer en brume, en nuage ou en grains de poussière. Nécromancien, hypnotiseur et télépathe, notamment avec les victimes qu’il a mordues, il possède sous certaines conditions, la capacité de contrôler les éléments, les mouvements et la volonté des animaux dont il peut prendre l’apparence. À ce titre, grâce à la contribution de Bram Stoker, la mythologie vampirique place la chauve-souris au premier rang des formes animales prises par Dracula. La puissance du mythe est telle qu’une sous-famille de chiroptères – desmodontinae – a été communément nommée vampires. Il en existe trois espèces [9][9] Vecteur important de la rage, elles sont, à ce titre, dangereuses pour les animaux et l’homme. L’étonnante concordance entre les caractéristiques et les mœurs de ces mammifères volants décrite au cours du xixe siècle et les motifs constitutifs de la figure du vampire – au point que les premiers ont été nommés dans la taxinomie en fonction de la seconde – souligne et renforce les réponses données par le mythe aux questions phylogénétiques posées par les origines de l’homme, sur ce qui le caractérise et le différencie du règne animal mais également le rapproche au point de le placer dans le regard de Charles Darwin (1859, 1871) au sommet de la pyramide évolutive (3 ° CANINE). Se profilent ici les questions théologiques relatives à l’âme, à son existence, sa nature, son devenir, ses tribulations, qui sont autant de mises en lumière – bien au-delà de la sphère chrétienne – de la dimension religieuse du mythe du vampire.

Revenons au Prince des ténèbres. Au registre de ses faiblesses, coincé à jamais dans un entre-deux – un no man’s land, au pied de la lettre – il est un mort vivant ou un non mort obligé pour survivre de séjourner le jour dans son cercueil placé en terre consacrée. Pour exister entre vie et mort, créature à sang froid, il se délecte exclusivement, telle une irrépressible addiction, des fluides vitaux de ses victimes qu’il contamine en retour par sa morsure ou sa succion. L’eau vive comme celle des rivières et le feu sont pour lui des barrières infranchissables. Pour exercer ses pouvoirs, inefficaces le jour, il est contraint de se déplacer à la tombée de la nuit. Sans reflet dans le miroir et sans ombre, effrayé par les outils du sacerdoce chrétien : crucifix, hostie, eau bénite, il est repoussé par l’ail. Un pieu d’olivier planté au lieu du cœur, une balle bénite, la décapitation et la crémation ont raison de lui. Enfin, réduit en poussière par les rayons de l’astre solaire, le vampire s’avère être un prédateur emblématique du sentiment d’inquiétante étrangeté. Dans quelles mesures ?

L’inquiétante Étrangeté
Sigmund Freud consigne : « Ce qui paraît au plus haut point étrangement inquiétant à beaucoup de personnes est ce qui se rattache à la mort, aux cadavres et au retour des morts, aux esprits et aux fantômes » (1919, p. 246). Ou encore : « Nombre de personnes décerneraient le prix de l’étrangement inquiétant à l’idée d’être enterré en état de léthargie [10][10] Réalité historique d’où les pratiques des croque-morts... » (ibid., p. 250). On ne saurait mieux écrire à propos du vampire et de sa mythologie. À ce titre, il précise comme nécessaire la distinction à opérer entre l’inquiétante étrangeté vécue et celle née de la fiction, de l’imagination, de la création littéraire. Plus riche, la seconde englobe la première car, note-t-il : « Le royaume de l’imagination présuppose pour sa validité que son contenu soit dispensé de l’épreuve de réalité » (ibid., p. 259). Au chapitre III du journal de Jonathan Harker, Bram Stoker écrit : « […] Je vis le comte sortir lentement par la fenêtre et se mettre à ramper la tête la première, contre le mur du château. Il s’accrochait ainsi au dessus de cet abîme vertigineux, et son manteau s’étalait de part et d’autre de son corps comme deux grandes ailes. Je ne pouvais en croire mes yeux […]. Il descendait rapidement exactement comme un lézard se déplace le long d’un mur. Quel homme est-ce, ou plutôt quel genre de créature sous l’apparence d’un homme ? » (1897, p. 86).

Parce qu’il plonge l’action de son histoire dans l’actualité de son époque, caractérisée par de grands changements sociaux, économiques, technologiques et scientifiques [11][11] « L’ère victorienne » sert de toile de fond à ce drame...., Bram Stoker provoque tout au long de son ouvrage l’irruption de cet unheimlich où les convictions animistes, pourtant obsolètes, des héros de l’histoire comme celles de ses lecteurs, sont réveillées dans une subtile mise en abîme par un événement qui les réactualise : pour les premiers, les péripéties de l’histoire, pour les seconds, leur lecture. D’autres aspects du sentiment d’inquiétante étrangeté vis-à-vis du personnage du vampire, comme le familier ou un secret mis en lumière, seraient unheimlich – en d’autres termes, le refoulement effectif d’un contenu et son retour – et nous conduisent sur la piste d’un autre prédateur tout aussi redoutable et bien réel celui-là : le pervers narcissique.

Le Pervers Narcissique
Quelle est la démarche ? Elle s’inspire des travaux de Georges Devereux [12][12] « Si les ethnologues dressaient l’inventaire exhaustif... et consiste à rapprocher les caractéristiques du vampire de celles du pervers narcissique afin d’établir point par point une correspondance entre elles. D’une manière générale, on parle de perversion ou de perversité pour qualifier le caractère et la manière d’agir d’êtres faisant preuve de malignité et/ou de cruauté. Dans la théorie kleinienne, la perversion est un trouble de l’identité lié à une farouche pulsion de destruction de soi-même et de l’objet, elle est une manifestation à l’état brut de la pulsion de mort. À partir de la notion de désir et de jouissance, la théorie lacanienne fait de la perversion une composante majeure du fonctionnement psychique. Dans une provocation et un défi permanents par rapport à la loi, le sujet se transforme en objet de jouissance, son désir inconscient est de s’annuler dans le mal absolu et dans l’anéantissement de soi. Cette première approche soutient l’hypothèse selon laquelle la figure du vampire est une parfaite métaphore, dans le personnage et ses actes, du pervers narcissique. Dans cette perspective, le mythe agirait à la fois comme une série d’histoires enseignement et de récits avertissement. Poursuivons l’entreprise comparatiste.

Le Miroir, le Sang & L'ombre
Dans le roman de Bram Stoker, Jonathan Harker, fraîchement installé dans le château du comte Dracula, se rase à l’aide d’un miroir de voyage. Surpris par la visite impromptue du vampire, il s’aperçoit, stupéfait, que ce dernier n’a pas de reflet dans la glace. Dans sa description du pervers narcissique, Marie-France Hirigoyen (1998) évoque cette particularité. Tel un Narcisse [13][13] Ovide, Les Métamorphoses, 1992. incapable de se voir dans le miroir, construit sur du vide, coquille creuse sans existence propre, « les pervers narcissiques ne sont que des machines à reflets qui cherchent en vain leur image dans le miroir des autres » (ibid., p. 155). Leurs victimes, précise-t-elle, ne sont pas considérées comme des individus à part entière mais comme de simples reflets. Revenons aux mésaventures de Jonathan Harker. Au moment où il voit que Dracula n’a pas d’image spéculaire, de surprise, il se coupe. « Je m’aperçus que je saignais un peu au menton […]. Quand le comte vit mon visage, ses yeux étincelèrent d’une sorte de fureur diabolique et, tout à coup, il me saisit à la gorge » (1897, p. 75). Ce motif récurrent et central dans le mythe où la vue du sang déclenche la frénésie du vampire se retrouve sous la plume clinique de Marie-France Hirigoyen, lorsqu’à partir de la notion de Narcisse vide, elle compare à juste titre les pervers narcissiques à des vampires. Comme ces derniers, ils envient intensément la vie chez l’autre. Sans substance, vides, ils doivent impérativement pour survivre se « mettre sous perfusion » pour absorber l’énergie positive de leurs victimes, s’en nourrir et se régénérer tout comme Dracula et ses congénères le font avec les fluides vitaux de leurs proies. D’un autre motif : l’absence d’ombre du vampire, observée par Jonathan Harker, lorsqu’il est assailli par les trois compagnes de Dracula, Otto Rank parle ainsi dans son Don Juan et le double : « Celui qui n’a pas d’ombre meurt, celui dont l’ombre est petite ou faible tombe malade, tandis qu’une ombre forte prédit la santé […]. L’ombre signifie la mort, mais également elle signifie aussi la vie et les deux significations reposent sur une croyance primitive à la dualité de l’âme » (1914, p. 59, p. 66). Comme attribut, l’absence d’ombre chez le vampire caractérise son statut d’être coincé entre le monde des vivants et celui des morts. Il est le mort vivant par excellence et métaphorise de ce point de vue les intérieurs du pervers narcissique. En effet, celui-ci, en plus de son vide intérieur déjà évoqué, est souvent décrit comme un être incapable de relations véritables. Insensible, avec une absence totale d’intérêt et d’empathie pour l’autre, il n’éprouve ni scrupule, ni remords, ni culpabilité. Son drame de n’avoir jamais été reconnu comme un être humain en fait un « robot construit pour imiter la vie, avoir toutes les apparences ou toutes les performances de la vie, sans la vie » [14][14] M.-F. Hirigoyen (1998, p. 154).. Dans cette description, vampire et pervers narcissique se rejoignent pour un pas de deux parfaitement symétrique.

La Séduction
Avec Alberto Eiguer (1996), les pervers narcissiques, psychotiques sans symptômes, sont des mégalomanes préoccupés de tisser un lien puissant avec l’autre, en attaquant l’intégrité narcissique de celui-ci afin de le circonvenir pour finalement exercer sur lui une violence révélée. L’entreprise est stratégiquement précédée par un temps premier, celui du « décervelage », ainsi nommé par Paul-Claude Racamier (1992), où il s’agit de détruire progressivement chez l’autre, amour, confiance et estime de soi afin de le mettre sous influence puis sous emprise. Dracula n’opère pas autrement avec Jonathan Harker et toutes ses victimes. Par une séduction à entendre ici comme une fascination attractive à sens unique, une subornation et une corruption, il abuse ses proies. Marie-France Hirigoyen qualifie cette séduction de narcissique : « Il s’agit de chercher dans l’autre l’unique objet de sa fascination, à savoir l’image aimable de soi » (1998, p. 112). Pendant cette phase de préparation, la victime, déstabilisée, perd progressivement ses repères, devient confuse, pour finalement perdre ses capacités de défense. « Dans la stratégie perverse, il ne faut pas d’abord détruire l’autre, mais le soumettre petit à petit et le garder à disposition. Il importe de conserver le pouvoir et de contrôler » (ibid., p. 114). La description clinique de Marie-France Hirigoyen et la narration de Bram Stoker décrivent une même réalité. Ainsi opère Dracula avec Lucy Westenra, une des héroïnes malheureuses du roman. Circonvenue, considérée comme un simple réservoir de vie qu’il convient de ménager a minima, elle fera l’objet de plusieurs attaques du vampire avant de succomber. Dans les mains de Dracula, elle est un « ustensile utile » tout comme le sont les victimes des pervers narcissiques.

La Contagions
Pour avoir participé à l’installation en Angleterre du comte Dracula, Jonathan Harker prend conscience avec horreur de sa complicité dans l’entreprise du vampire où « pendant des siècles, il allait satisfaire sa soif de sang, et créer un cercle nouveau, un cercle de plus en plus élargi de créatures à demi démoniaques qui se gorgeraient du sang des faibles » (Bram Stoker, 1987, p. 107). Nous abordons ici une autre caractéristique du vampirisme : la contagion. La morsure du vampire transforme l’autre en vampire. Ce dernier mordra à son tour pour survivre et ainsi de suite jusqu’à ce que tous soient contaminés. De la sphère privée à l’espace public, nous assistons à ce phénomène dans tous les groupes humains où un pervers narcissique sévit. Il y a toujours une première victime et le plus souvent, pour se protéger, l’entourage se tient à l’écart et ne réagit pas, car en termes de survie il y a ici communauté d’intérêts. Tout le monde tire bénéfice d’une victime qui, une fois choisie [15][15] René Girard, 1972., tient et résiste le plus longtemps possible. Tant que le pervers est occupé à dépecer sa proie par petits bouts, le groupe et les individus qui le composent s’estiment en sécurité. À cette attitude passive devant la curée peut s’en substituer une autre, active celle-ci. Tout névrosé en crise peut être amené, pour se défendre, à user de mécanismes pervers et notamment en s’identifiant à l’agresseur. Ce mécanisme de défense isolé – décrit par Anna Freud (1936) où le sujet en butte à un danger extérieur s’identifie à sa source, soit en reprenant à son compte l’agression telle quelle, soit par imitation physique, morale ou symbolique de l’agresseur –, constitue un des délices du pervers. D’une part, il est arrivé à ses fins, pervertir et, d’autre part, il fait accomplir son méfait par un tiers devenu complice dans ce qui constituera une association de malfaiteurs dont il sera le président tout-puissant. De l’univers concentrationnaire, en passant par les mafias diverses et variées, au monde du travail, à celui du pouvoir, à la famille, etc., les exemples sont légion. Une fois encore par l’analogie, la description de l’univers du vampire et de ses actions montre avec acuité ce qui est à l’œuvre dans la besogne du pervers narcissique et dénonce les effets de sa coupable industrie.

Force & Rapidité
Les vampires possèdent une force physique et une célérité hors du commun. Entre leurs mains, les simples mortels sont comme fétus de paille malmenés par les éléments déchaînés. « J’éprouvais une autre sensation, rapide comme l’éclair. Le comte était là, comme surgi d’une tourmente. En effet, en ouvrant malgré moi les yeux, je vis sa main de fer saisir le cou délicat de la jeune femme et la repousser avec une force herculéenne » (Bram Stoker, 1987, p. 91). Ces caractéristiques métaphorisent les rapports de force asymétriques qui existent entre les adultes pervers et les enfants où l’enfant qui sommeille en chacun de nous, celui qui a été trahi, trompé, bafoué, humilié, asservi « pour son bien » et qui finalement reste à force de mauvais traitements sans voix, anesthésié, sidéré, meurtri, empêché. Les enfants possèdent cette incroyable faiblesse ou ce génie de pouvoir tout supporter. Empathie, tolérance, pardon, compréhension, soutien, solidarité, fidélité, constance, patience, abnégation, sacrifice, toutes ces qualités admirables sont offertes inconditionnellement et sans limites sur l’autel de l’adulte pervers – d’autant plus lorsqu’il s’agit des parents – en échange d’une quête légitime de sécurité, de reconnaissance et d’amour à jamais insatisfaite [16][16] Les travaux dans ce champ sont nombreux, voir ceux.... C’est ici en toute impunité – le plus souvent le crime est parfait – que, de génération en génération, les pervers d’aujourd’hui fabriquent les pervers de demain. L’immortalité du vampire prend là toute son épaisseur. Les enfants sont une réserve quasi inépuisable d’énergie positive dans laquelle les adultes pervers, tel Dracula, puisent sans vergogne jusqu’à ce que la source, à force de saccages, se transforme à son tour en un marécage mortifère et contagieux. Le vampirisme comme métaphore de la contamination perverse des jeunes générations fonctionne à plein régime et explique pour une part le grand succès des films, séries télévisées, jeux et ouvrages destinés à la jeunesse sur ce thème. Ils sont une alerte, une mise en sens, un avertissement et un enseignement.

Les Changements
« Bientôt le jour allait tomber, et je savais trop bien que, dès le coucher du soleil, la Chose qui en ce moment y était enfermée [un grand coffre], retrouverait sa liberté et sous une forme quelconque échapperait à toute poursuite » (Bram Stoker, 1897, p. 502). Chauve-souris, rat, loup, chat, corbeau, hibou, araignée dont Dracula peut prendre l’apparence, sont craints pour leur aspect, leur morsure, leur griffure, leur piqûre potentiellement létales, et leur capacité pour certains à former nuées, colonies et meutes agressives, inspirent terreur et effroi [17][17] Alfred Hitchcock (1963) en joue parfaitement dans Les.... Ces animaux ou insectes sont attachés au monde de la nuit, aux ténèbres, aux univers souterrains. Incarnation des forces chtoniennes, ils sont par tradition des représentations de mort dont la psyché humaine est avide. Le pervers narcissique quant à lui est un thanatophore au sens premier et puissant donné par Emmanuel Diet (1996) à son néologisme. Tel Dracula, il est celui qui « apporte la mort » partout où il sévit. Incapable d’affronter sa propre souffrance dont il fait porter le fardeau à l’autre, il est un prédateur en perpétuel état de survie. Dépourvu d’humanité, il met en œuvre ce à quoi il a été réduit : notre patrimoine phylogénétique, celui qu’homo sapiens a hérité des reptiles, des mammifères primitifs et récents, lorsqu’il s’agit de survivre coûte que coûte, et dont témoigne son architecture cérébrale [18][18] « Dans son évolution, le cerveau antérieur humain s’est.... Il a alors l’acuité du hibou, la souplesse et la patience du chat, la mâchoire du loup et sa pugnacité, l’intelligence et la voracité du rat, la stratégie de l’araignée pour aspirer comme la chauve-souris tout ce qui chez l’autre lui fait cruellement défaut. Il peut être plus encore : un crocodile affamé et implacable qui aura oublié quelques secondes plus tard qu’il vient de vous dévorer et dont il serait vain de lui demander d’éprouver une quelconque émotion ou de se comporter autrement qu’en saurien : l’animal n’est pas équipé pour. Ce qui, une fois la métaphore reposée, soulève en la matière l’épineuse question du soin et du savoir-être avec. Le mythe en l’occurrence est sans appel, à propos du sort à réserver à Dracula. Mina Harker, l’épouse de Jonathan, dit : « Vous devez avoir pitié de lui aussi, sans que cela empêche vos mains de le faire disparaître de ce monde » (Bram Stoker, 1897, p. 424). Revenons un instant sur le fonctionnement cérébral et psychique. Les neurosciences argumentent en faveur de la présence d’un « système de neurones miroirs » chez l’Homme (Giacomo Rizzolatti, Corrado Sinigaglia, 2007). Ce système s’activerait lorsque le sujet exécute une action ou lorsqu’il observe cette dernière chez un autre individu, d’où le nom de « miroir ». Il jouerait également un rôle dans les capacités cognitives liées à la vie de relation, notamment l’apprentissage par imitation et les processus affectifs comme l’empathie, qualités dont Dracula, métaphore du pervers narcissique, est dépourvu. Il n’a pas d’image dans le miroir, représentation du vide intérieur du pervers narcissique. Autour du motif du miroir, repris par les neurosciences, on mesure ici la justesse et la puissance du mythe.

10
Au chapitre des transformations, le vampire peut se changer en brume ou en nuage pour attaquer ou fuir et cette capacité témoigne de son caractère insaisissable. Cette image caractérise parfaitement, dans le registre des discours, l’attaque perverse, lorsqu’elle est pratiquée au plan non verbal : les regards méprisants, les moues dubitatives, les haussements d’épaules ou de sourcils, les soupirs excédés, sont autant d’armes redoutables pour affaiblir et détruire l’autre. Le verbe se fait également assassin : expert dans le maniement du double discours [19][19] Paul Watzlawick, John Weakland, Richard Fisch, 197..., le pervers narcissique est passé maître dans l’art du sous-entendu, de l’allusion déstabilisante, de la remarque désobligeante, de l’insinuation malveillante, de l’injonction paradoxale. Les mots peuvent rendre fou [20][20] Harold Searles, 1977., tuer. Encore une fois, le crime est parfait. Pour ses funestes desseins, le pervers brouille les cartes à souhait. Tricheur par vocation et par nécessité, il efface les différences, les catégories, les limites, les distinctions. Noyé dans un nuage de fumée, l’autre ne doit plus savoir à qui il a affaire. Tout comme Dracula, le pervers narcissique est insaisissable et toute tentative pour le ferrer conduit à l’impasse du déni [21][21] Sigmund Freud, 1938..

Il est, enfin, une transformation libératrice pour les victimes de Dracula : « Je vis le comte étendu dans le coffre […], surgit l’éclat du grand couteau de Jonathan. Je jetai un cri en le voyant trancher la gorge. Et au même moment, le coutelas de M. Morris pénétra en plein cœur. Ce fut comme un miracle : oui, devant nos yeux et dans le temps d’un soupir, le corps tout entier se réduisit en poussière et disparut » (Bram Stoker, 1897, p. 505). La crémation, la décapitation, la destruction du cœur, la lumière, réduisent le vampire en cendres. Il en est de même avec le pervers narcissique lorsqu’il est démasqué et son entreprise dénoncée. Il appuie son œuvre de destruction sur deux maximes : « Je sais bien mais quand même » c’est-à-dire sa capacité à contourner à son avantage les règles et les lois, et « Je sais que tu sais et que tu ne diras rien » ou la merci dans laquelle il plonge ses victimes. Le pervers déteste la publicité et agit le plus possible dans l’ombre, le dénoncer comme tel, mettre clairement en mot son industrie, rappeler, invoquer la loi et le soumettre à celle-ci, faire toute la lumière sur ses agissements, pour rejoindre la métaphore, est le plus sûr moyen de le réduire en poussière sachant que le monstre est coriace et qu’il est susceptible, tel un phœnix maléfique, de renaître de ses cendres, le mythe en fait foi.

Conclusion
Le format du présent article ne permet pas d’aller plus avant dans l’entreprise comparatiste. Elle montrerait combien dans les moindres détails tous les motifs attachés à la figure du vampire décrivent le pervers narcissique dans ce qu’il est et ce qu’il fait. Le mythe reste très actif et dynamique. Le vampire de Bram Stoker n’est plus tout à fait celui de Stephenie Meyer. Ce dernier, même s’il sévit dans des contrées peu ensoleillées, conserve ses pouvoirs dans la lumière, il y scintille même et possède un reflet dans le miroir. Par ces récents caractères, Stephenie Meyer introduit des vampires nouveaux, plus puissants, plus indétectables, plus dangereux, dont certains ont développé des qualités humaines positives. Nouvel avertissement du mythe pour de nouveaux combats, à moins d’exercer enfin la sagesse d’Étienne de la Boétie (1576) et de faire en la matière « un pas de côté » en évitant soigneusement les pièges de la séduction narcissique ou bien encore en suivant les explications données par le professeur Dumbledore à Harry Potter, lorsque ce dernier s’interroge sur son improbable victoire face à Lord Voldemort, cousin germain de Dracula. La réponse est simple : l’amour.


Tag clinique sur Sciences Occultes 43270 Mercurie - Freud
Tag clinique sur Sciences Occultes 2094Sujet: [Définition] Le Vampirisme Clinique et Maladie de Porphyrie
Mercurie

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Rechercher dans: Vampirisme   Tag clinique sur Sciences Occultes EmptySujet: [Définition] Le Vampirisme Clinique et Maladie de Porphyrie    Tag clinique sur Sciences Occultes EmptyMer 24 Jan - 2:38
Le Vampirisme Clinique

et Maladie de Porphyrie
Tag clinique sur Sciences Occultes 27565


Le Vampirisme Clinique

Le vampirisme clinique est un comportement observé de manière rare et qui consiste en l'ingestion de sang humain, le sien propre (auto-vampirisme) ou celui d'autrui. Ce comportement est généralement le symptôme d'une maladie mentale.

La rareté avec laquelle ce comportement est observé rend difficile et aléatoire toute conclusion quant à sa signification. Selon Bourguignon cependant, la rareté alléguée généralement n'est peut-être pas certaine dans la mesure où seuls les « cas spectaculaires » sont publiés. Il n'existe pas à ce jour d'estimation de sa fréquence.

La plupart du temps, cependant, les auteurs soulignent que ce comportement est associé à une fascination pour le sang, des tendances sadiques, nécrophiles, et cannibales. On le retrouverait le plus souvent au cours des psychoses, notamment de la schizophrénie, ainsi qu'au cours des psychopathies, des paraphilies et pathomimies. Ainsi, il est vraisemblable que la signification que vient prendre ce comportement soit différente selon qu'il s'agit d'auto-vampirisme ou de vampirisme, et selon la pathologie associée : dans la paraphilie, ce serait un support d'excitation sexuelle, dans la psychose ces actes seraient pris dans un réseau d'idées délirantes.

Les cas décrits dans la littérature scientifique sont rares.

Halévy a décrit le cas d'un patient qui consultait de manière répétée pour une anémie et qui s'est révélé pratiquer l'auto-vampirisme.

Jensen a rapporté en 2002 un cas d'auto-vampirisme chez une patiente de 35 ans, atteinte de schizophrénie et pour laquelle ce comportement faisait partie d'un rituel délirant de purification.

Une autre équipe a rapporté une série de trois cas.

En 1992, le psychologue et auteur américain Richard Noll, proposa dans un livre de renommer ce syndrome de fétichisme sanguin et sexuel en syndrome de Renfield en l'honneur du personnage présent dans le "Dracula" de Bram Stoker qui présentait les mêmes signes et symptômes classiques de ce désordre. Dans le roman, Renfield consomme effectivement des animaux vivants, dans l'espoir de se remplir de leur énergie vitale. D'après Noll, la grande majorité des patients sont des hommes, et la maladie évolue en quatre stades :

Le premier stade survient généralement durant l'enfance. À la suite d'un incident mineur avec blessure(s), l'enfant découvre qu'il peut être excitant de boire du sang, le sien.
Cela peut mener au second stade qui est l'auto-vampirisme. C'est le plaisir qu'éprouve un individu à boire son propre sang.

Il y a aussi le troisième stade qu'on appelle la zoophagie. Il s'agit de la consommation d'animaux, non-humain, pour boire leur sang. Les vampires zoophagiques recherchent particulièrement les animaux de compagnie tel le chat et le chien.

Le stade le plus avancé est le vampirisme clinique où l'on boit le sang d'autres humains. Certaines personnes qui ont atteint ce stade s'infiltrent dans les hôpitaux pour voler le sang entreposé dans les banques de sang. Ce phénomène pourrait être impliqué chez plusieurs meurtriers en série.

Depuis ce terme a été repris avec succès dans la sous-culture gothique.

La Prophyrie

Le Docteur Dolphin pense en effet que le mythe du vampire et du loups-garoux auraient été inspirés d'une maladie héréditaires congénital très rare du a l'absence d'un enzyme (un enzyme est une protéïne qui a la fonction d'accélérer la vitesse d'une réaction chimique dans l'organisme).

La porphyrie est un terme qui englobe un groupe de maladies qui affectent la production d'hémoglobine (globules rouges), de myoglobine (pigmentation cellulaire rouge des muscles) et de cytochromes. Elle provoque une photosensibilité de la peau qui entraîne des effets spectaculaires chez le malade. Toute personne sujette à cette maladie prend des risques graves si elle s'expose au soleil, car celui ci provoque une importante athropie de la peau (appelée photodematie). Le contacte de la lumière du soleil provoque alors une douleur intense de la peau et un rougissement prononcé des yeux. Qui plus est les malades souffrent souvent d'une grande paleur et de pilosités anormales.

Elle se magnifeste, dans 80% des cas qu'entre 30 et 50 ans, déclanchée par une intoxication hépatite (alcool, drogues fortes, médicaments, ect...). Dans 90% des cas, c'est dû à une intoxication aus médicamments. Le stress, la fatigue et le jeüne peuvent aussi déclancher la maladie.

Le Docteur Dolphin pense que le mythe des vampires est née dans les régions reculée et archaïques, les maladies de la pophyrie et leur mani de boire du sang en ai la cause. Il s'agit de personne qui consomme du sang, principalemment pour leur maintien de leur santé, et de leur jeunesse. La consommation du sang de bétail était fort répendu jusqu'à il y a peu de temps, et les abatoires étaient très fréquentés.


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Tag clinique sur Sciences Occultes 2094Sujet: [Définition] Le Vampirisme Psychique 3
Mercurie

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Rechercher dans: Vampirisme   Tag clinique sur Sciences Occultes EmptySujet: [Définition] Le Vampirisme Psychique 3    Tag clinique sur Sciences Occultes EmptySam 13 Jan - 2:41
Le Vampirisme Psychique

Part.3
Tag clinique sur Sciences Occultes 27565



Vampirisme Psychique dernière partie

Le vampirisme d’énergie correspond au fait qu’une personne «suce» l’énergie d’une autre. Généralement, l’évocation de ce mot nous renvoie l’image d’un «vampire assoiffé de sang» aux longues dents et au regard fou. En réalité, le vampire peut ressembler à tout, sauf à cela. Pour se figurer de quoi à l’air un vampire d’énergie, regardons-nous simplement dans un miroir. Autrement dit, nous sommes tous des vampires dans une plus ou moindre mesure.

Nous avons tous besoin de «sucer» un peu d’énergie d’autres personnes, d’animaux ou encore de plantes. Ceci est un processus quotidien tout à fait normal. Si cette «succion» ne gêne pas les autres, il se produit en principe un échange d’énergie naturel - le «suceur» ne se contente pas de soustraire de l’énergie à l’autre, il donne également une partie de la sienne en échange.
Comment ce phénomène se produit-il? Le contact humain esi moins un échange d’information qu’un échange d’énergie. Par-fois, au cours d’une discussion, aucun échange d’information n’a lieu. Avez-vous déjà vécu cette situation où, après avoir lon-guement parlé avec de bons amis toute une soirée, le lendemain vous étiez incapable de vous rappeler quel était le sujet de la conversation, bien que cette rencontre vous ait laissé des souvenirs agréables? Ou, à l’inverse, que les souvenirs aient été désa-gréables, sans pour autant que la soirée ait été désastreuse ?
Les conversations entre parents et enfants, amis, collègues, l’échange de courrier (non officiel), les conversations téléphoniques et beaucoup d’autres choses sont des échanges, non pas d’informations, mais essentiellement d’énergie. Lorsque des parents âgés se fâchent parce que leurs enfants adultes ne leur écrivent pas, ceux-ci ont l’habitude de réagir en répondant par «si nous n’avons pas écrit, c’est parce que rien d’important ne nous est arrivé». Les parents n’ont pas besoin de «savoir ce qui »se passe», seule l’énergie reçue de leurs enfants leur est néces-saire. Est-ce du vampirisme? Absolument pas, si leur demande d’«écrire plus souvent» ne dépasse pas un certain cadre conventionnel. En revanche, si lesdits parents exigent de leurs enfants d’écrire régulièrement et font tout un cirque s’ils ne reçoivent pas de lettre, il s’agit alors là réellement de vampirisme.
Pourquoi est-il tellement fréquent que les grands-parents pré-fèrent leurs petits-enfants à leurs enfants, qu’ils leur permet-tent beaucoup plus de choses que leurs parents, et que les petits-enfants soient tant attirés par leurs grands-parents?

Parce que les personnes âgées ont peu d’énergie et qu’elles se rechargent à partir des petits-enfants qui en ont outre mesure et donnent volontiers leur énergie superflue. Est-ce du vampirisme? Non, c’est une chose normale.
N’importe quelle demande formulée à votre égard est une forme maquillée de réclamation d’énergie. Par exemple, la question «Pourriez-vous me prêter un peu d’argent?» serait à comprendre ainsi: «Pourriez-vous me donner pour quelque temps une partie, symbolisée par des billets de banque, de l’énergie que vous avez auparavant puisée et que j’aimerais moi-même utiliser?» Ou encore la question «S’il te plaît, va chercher du pain!» pourrait se traduire par: «S’il te plaît, dépense une partie de ton énergie toi-même, et naturellement pour moi !» Par contre, la requête du patron disant «Veuillez, s’il vous plaît, dresser un bilan complet de l’année dernière !» doit être comprise, non pas comme une demande, mais comme une exigence. En revanche, si nous considérons toutes les demandes comme une forme très légère de vampirisme, toutes les exigences deviennent alors une véritable action terroriste se produisant sous la forme d’extorsion d’énergie.
Lorsque nous travaillons, ceci est également une forme officielle de vampirisme manifestée par l’employeur ou l’État. Car sur notre lieu de travail nous ne faisons pas ce qui nous est nécessaire, mais ce qui l’est pour d’autres. Il est vrai que nous sommes payés pour cela. Le commerce de notre propre énergie est une chose tout à fait normale, acceptée dans le monde entier. Ne prenez pas peur si cette expression vous rappelle la commercialisation du corps. Le travail n’est rien d’autre que de la prostitution d’énergie, indépendamment du fait que vous soyez comptable, médecin, mineur ou chauffeur de bus.
Dans ce cas, quels sont à proprement parler les critères du vampirisme?
Le vampirisme signifie que, par la voie d’un échange d’énergie (soit pour l’essentiel les contacts sociaux), le contact «endommage l’énergie» d’une, voire plusieurs parties.
Les vampires - comme tous les hommes - se divisent en types «solaires» et «lunaires». Les vampires solaires sont des personnes brûlantes et sèches. Elles se disputent sans cesse le matin avec les membres de leur famille, ensuite dans le bus avec les voyageurs, puis continuent en provoquant leurs collègues au travail, etc. Les vampires lunaires sont d’un ennui mortel, ils ne font que déverser leurs problèmes. Ils ont l’air calme, mais ont une nature de tique, « nous font partager leurs soucis», «pleurent à chaudes larmes sur notre épaule». On a l’impression qu’il est impossible de s’en débarrasser.
Il est évident que celui qui se présente au cabinet d’un spécialiste en médecine naturelle vient aussi pour prendre de l’énergie, indépendamment du fait que ce dernier s’occupe ou non de bioénergie. Tous les patients qui sont assis dans la salle d’attente d’un naturopathe sont des vampires. C’est une chose absolument naturelle et tout à fait acceptable. Donc chaque patient, même s’il ne le sait pas, tente de provoquer un «dommage énergétique» au naturopathe. Un bon naturopathe a conscience de cela et se ressource régulièrement en énergie.

Comment savoir si une discussion a provoqué pu non un «dommage énergétique»?
De façon très facile, dans la mesure où nous sommes incapables de ne pas sentir qu’une partie de notre énergie nous a été «volée». N’importe quelle émotion défavorable, n’importe quel sentiment désagréable, n’importe quelle sensation négative que vous ressentez au cours d’une situation donnée est le symptôme d’une action offensive sur votre énergie. Plus ce sentiment est fort, plus l’offensive a été forte et plus a été grande la probabilité d’avoir été destitué d’une certaine partie de votre énergie.
Voici un exemple classique: dans le tram par hasard (même si selon Freud il n’y a point de hasard) on vous écrase le pied. Sur ce, vous (selon un point de vue personnel) dites quelque chose de poli, et recevez en réponse une dose de ce que l’autre pense de votre intervention polie, de votre personne, et particulièrement des membres de votre famille. Comment vous sentez-vous à ce moment-là? Eh bien c’est le même sentiment que vous percevez lorsqu’on vous a volé de l’énergie.
Il est possible que personne ne vous marche sur le pied ou ne vous dise quoi que ce soit. Il suffit qu’une place s’étant libérée vous ayez envie de vous asseoir, et qu’un type vous coiffe au poteau. C’est énervant? Pas seulement. Ce «gentleman», qui a assurément pressenti votre intention, s’est quand même assis à votre place et vous a ainsi causé un dommage. Même si, à proprement parler, il ne vous a pas lésé du point de vue matériel, il a, de manière cachée, engagé une offensive d’énergie contre vous, c’est-à-dire fait du vampirisme. Vous a-t-il extorqué votre énergie? Ceci dépend exclusivement de vous.

Personne ne peut vous voler de l’énergie sans votre consentement
Pour ce faire, posons plutôt la question ainsi : avez-vous déjà donné de l’énergie à une certaine personne ou non ? A partir de cette formulation, vous aurez facilement compris que le don d’énergie ne dépend que de vous. Si vous avez psychiquement réagi à une situation, si vous êtes en colère, que vous éprouve? de la haine face à ce «crétin», c’est que vous avez perdu de l’énergie. Si, en revanche, vous n’êtes pas particulièrement retourné, ou que vous avez «classé» l’affaire, c’est que vous n’avez pas été «dépouillé».

Les enfants sont, d’une part, des fournisseurs d’énergie (qui d’autre pourrait nous apporter tant de bonheur) et, d’autre part, de vrais petits vampires. Naturellement, comme chez les adultes, ce n’est pas consciemment qu’ils volent de l’énergie. Mais de quelle manière font-ils cela? En retenant l’attention des gens. Avec leurs caprices, leurs exigences sensées ou insensées, leur soi-disant non-appétit, avec le fait que même s’ils sont fatigués le soir, ils «ne veulent pas aller se coucher», ou encore qu’ils «font le jour de nos nuits», car lorsque les enfants sont réveillés, n’est-ce pas, personne «n’a plus le droit» de dormir - et autres choses similaires. Avez-vous déjà eu l’occasion de rester plus d’une journée seul avec un enfant (en particulier avec celui de quelqu’un d’autre ou, pauvre de vous, plusieurs enfants) ? Si oui, dans quel état étiez-vous? Parce qu’il dépend de vous si ce petit vampire vous a vidé (vous étiez énervé, en colère, voire vous vouliez le corriger) ou si vous avez donné spontanément ce que demandait ce fragile petit bout de chou en pleine croissance.
Dans la grande majorité des cas, le vampirisme est une action subconsciente. En effet, celui qui engage l’offensive n’a en général aucune idée de ce que signifient bioénergie, vampirisme ou recharge d’énergie. La personne en question se contente d’attendre quelque chose de vous. Généralement, quelque chose que vous n’avez pas envie de donner. Il se peut même qu’elle n’attende rien d’autre que de vous soumettre «son avis», chose qui, «allez savoir pourquoi», vous fait sortir de vos gonds. Ou encore qu’elle se plaigne sans cesse de sa «vie de chien» (ce qui vous rend malade). Ou enfin qu’il s’agisse «uniquement» du fait qu’elle n’a aucune attention envers vous, alors qu’elle devrait, et l’on pourrait continuer la liste encore longtemps. Ceci étant, si l’on commençait à expliquer à cette personne que ce qu’elle fait, d’un point de vue ésotérique, n’est rien d’autre que de l’agression énergétique, soit elle se blesserait sincèrement, soit elle vous enverrait (encore une fois sincèrement) sur les rosés.
Chez un grand nombre de personnes, le vampirisme est un «état mental» inconscient, dont il est très difficile de se débarrasser. Il faut savoir que le vampirisme est, soit une partie de la personnalité (la guérison dans ce cas est alors sans espoir), soit une habitude ayant de profondes racines (dans ce cas, des résultats peuvent être espérés).
Selon la définition, le vampire est plus faible que nous: il sent qu’il a moins d’énergie et que nous en avons en supplément. Dans la grande majorité des cas, les vampires sont malheureux. Ils souffrent de déficience énergétique, ce pourquoi nous nous en rapprochons (pourquoi en voudrions-nous à ce misérable, quand bien même il nous dénigre). Le Christ a eu des mots dif¬férents pour dire la même chose : «Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre.»

Les différentes formes de protection d’énergie

Le plus sûr est de reconnaître l’agression et de ne pas y réagir avec des sentiments. Si nous y faisons abstraction, le processus est alors sans danger. La personne a pendant une seconde au plus un sentiment d’irritation, de vengeance ou de faiblesse. Ce n’est pas l’agression qui est dangereuse, mais la réaction donnée en réponse.
Pour une protection réussie, il vous faut apprendre un principe : le vampirisme d’énergie est un état normal. Sans attaque énergétique, la vie serait ennuyeuse et sans sel. Une fois ce sont les autres qui vous attaquent, une autre fois c’est vous qui attaquez les autres. Si vous vous portez bien, l’attaque ne peut vous cau-ser de dommage. Si vous en avez tout de même subi un, vous devez alors essayer de changer. Sans agression, il n’y a pas de communication réelle, ni d’amour véritable. Une discussion, qu’elle soit entre amis ou scientifique, est toujours une agression, puisque son but est de faire changer la partie adverse. Bon, mais où est le mal dans tout cela ?
Si vous ne souhaitez en aucune façon changer, et en même vous protéger des attaques, suivez le principe fondamental de l’aïkido, lequel art martial ne considère pas l’agression, mais sa «solution» ainsi que la manière de la contourner dans le temps.
Si une personne vous expose tous ses problèmes ou se plaint de son sort, écoutez-la jusqu’à la fin (cela lui fera au moins du bien), mais ne commencez pas à compatir ni à vous mettre à la place de votre interlocuteur si vous ne voulez pas donner de votre énergie] Ne formez pas de résonance avec son énergie malheureuse! Contentez-vous de recevoir simplement les informations, voire même d’être désolé pour cette personne, mais ne vous laissez pas «séduire par le serpent», qui aimerait provoquer en vous de pouvoir partager le mal en commun. Sur le «pont» de notre compassion, notre interlocuteur nous envoie l’énergie de ses problèmes, de ses maladies, pour à la place subtiliser notre énergie saine. N’acceptez pas la corbeille à détritus des autres, car même si vous le faites avec l’intention de l’aider, l’autre jettera dans sa corbeille vide de nouveaux détritus, jusqu’à ce que la vôtre soit complètement remplie de détritus étrangers. Vous devez trouver une autre manière de l’aider. Dans la mesure du possible, tentez de persuader votre interlocuteur de vider lui-même sa corbeille et de ne plus la remplir de nouveaux détritus.
D’un point de vue énergétique, vous serez protégé si vous suivez votre propre égrégore (principe élémentaire de vie). Pat contre, si vous «faites un compromis» avec votre bonne conscience, à l’endroit où de manière habituelle vous étiez protégé, des trous se formeront brusquement, laissant sur vous autant de dommages qu’une équipe de vampires ne pourrait le faire à elle seule.

Méthode de Protection

Au moment où vous sentez ou pressentez une attaque énergé tique, croisez vos bras et vos jambes.
Si vous êtes assis sur une chaise, posez vos deux mains, paumes vers le haut, sur vos genoux, formez un «0» avec l’index et le pouce de chaque main et pointez le reste des doigts en avant. Vous pouvez effectuer cet exercice à l’école, au bureau, partout où si’ trouvent des sièges et des tables où l’on peut cacher ses mains.
Les lunettes offrent une bonne protection d’énergie, en parti culier les verres sombres.
Si vous sentez qu’une attaque vous a touché - disons pendant votre travail (c’est en général le cas des médecins, vendeurs, pédagogues, secrétaires, tous ceux qui communiquent avec des gens) - prenez une douche dès que vous rentrez chez vous. Vous sentirez tout de suite se rétablir votre équilibre énergétique.
De la même manière, le sport intensif - par exemple le tennis, la danse - rétablit la condition énergétique.
Le port d’un talisman, d’une croix, la prière du soir ou du matin, les icônes sont également des protecteurs.
Vous pouvez aussi vous protéger à l’aide de vos facultés d’imagination. Ceci est une bonne protection que de s’imaginer dans une bouteille débouchée (pour que le 7e chakra puisse être relié au Cosmos).
Si vous vous trouvez en face d’un vampire, imaginez qu’entre vous deux se dresse un miroir qui lui renvoie la mauvaise énergie qu’il dégage.
Si votre élément est le feu, imaginez qu’entre votre interlocuteur et vous se dresse un mur de flammes. Si quelqu’un «s’enflamme», il peut démolir le mur servant de protection. Si votre signe astrologique est Verseau, Cancer ou Poisson, vous pouvez vous protéger avec une cascade d’eau ou en imaginant être assis dans un aquarium où l’eau vous protège de toute part. Si enfin votre élément est la terre, imaginez alors que se dresse devant vous une levée de terre ou un mur de briques.
Finalement, le vampirisme n’est qu’un des programmes psycho-énergétiques de notre cerveau. Nous seuls pouvons apprécier les actions de quelqu’un comme relevant du vampirisme ou d’un comportement tout à fait normal. Nous seuls pouvons juger qu’ils nous volent de l’énergie et par ce biais faire démarrer en nous un «programme» psychique négatif. Se protéger des vampires, c’est combattre en réalité des fantômes.
Si nous nous portons bien d’un point de vue énergétique, nous ne devons avoir peur ni des vampires, ni des maladies. Et pour bien se porter, les exercices suivants de yoga peuvent nous aider.


Tag clinique sur Sciences Occultes 43270 extrait du livre du Dr Alexandre Strasny - Manuel Familial des médecines alternatives : Le vampirisme énergétique au quotidien
Tag clinique sur Sciences Occultes 2094Sujet: Syndrome de Renfield
Mercurie

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Rechercher dans: Vampirisme   Tag clinique sur Sciences Occultes EmptySujet: Syndrome de Renfield    Tag clinique sur Sciences Occultes EmptySam 13 Jan - 0:47
Syndrome de Renfield
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Introduction du Syndrome

Le vampirisme clinique est un comportement rare observé principalement lors du délire schizophrénique ou en tant que paraphilie. Il consiste en l'ingestion périodique de sang humain ou animal sous sa forme liquide, sans nécessaire attache au mythe des vampires mais plutôt accompagnant une pathologie mentale sous-jacente, dont il est un symptôme. Après la description de Noll (1991-1992), le concept de vampirisme clinique est rencontré à travers les médias et les publications sous le nom de syndrome de Renfield.
Syndrome de Renfield et vampirisme clinique représentent toutefois deux entités distinctes. Le syndrome de Renfield désigne un syndrome dont le vampirisme clinique est caractéristique de la forme la plus grave. Le vampirisme clinique désigne un symptôme que l'on peut rencontrer hors du cadre du syndrome de Renfield.

Résumé des principaux critères du DSM

Le vampirisme clinique n'est pas une pathologie reconnue dans le DSM, d'une part du fait de sa rareté, d'autre part parce qu'il s'agit davantage d'un symptôme, principalement associé aux délires schizophréniques, psychopathies et aux paraphilies, que d'une entité clinique à part entière.

Les critères avancés par Noll (1992) conduisent à envisager le vampirisme clinique sous la forme de la recherche et l'ingestion inappropriée de sang, que ce soit le sang propre (auto-vampirisme) ou le sang d'autrui. Le symptôme n'a généralement aucun lien avec le mythe des vampires suceurs de sang, mais relève davantage du fétichisme en tant que paraphilie atypique.

Toutefois, le vampirisme clinique se rencontre hors ingestion, ou comme symptôme étranger à une éventuelle pulsion érotique. Aussi, la composante de plaisir sexuel permettrait plutôt de caractériser la spécificité du syndrome de Renfield, l'une des formes cliniques dans lesquelles on peut rencontrer le symptôme de vampirisme clinique. Suivant cette hypothèse, le tableau clinique du syndrome de Renfield est proche de celui décrit dans le fétichisme[1] : sur une période d'au moins 6 mois, des envies intenses et récurrentes de sang, sans se limiter à l'ingestion à partir d'un être vivant, dont la satisfaction procure du plaisir, voire remplace les activités sexuelles classiques, entraînant des souffrances personnelles et difficultés relationnelles et sociales.

Données épidémiologiques / prévalence

Le vampirisme clinique est un symptôme rare et atypique, décrit majoritairement chez les hommes. Sa fréquence ne peut être estimée. Certains auteurs (Bourguignon, 1977) estiment que le symptôme pourrait être moins rare qu'il n'y parait, notamment sous des formes mineures, sachant que seuls les cas les plus spectaculaires sont répertoriés [2]. Les comportements les plus dangereux et agressifs sont le fait des hommes, les femmes n'agressant que plus rarement d'autres personnes sous le joug d'une pulsion ou d'un délire.

Caractéristiques psychopathologiques

On peut tirer une classification de 3 types de vampirisme selon leurs sous-bassements psychologiques et leur co-morbidité " habituelle " :

1/ Le Syndrome de Renfield désigne la fascination fétichiste pour l'ingestion de sang, habituellement sans lien direct avec le mythe des vampires. Ce syndrome relève des paraphilies et accompagne fréquemment d'autres tendances issues ou proches de la fascination pour le sang, la douleur ou la mort, tels que tendances sadiques, nécrophiles, cannibales, sur fond de trouble identitaire. Il se rencontre sous des formes mineures à un stade précoce (auto-vampirisme) et peut émerger en formes plus spectaculaires conduisant le sujet à ingérer périodiquement et de manière compulsive, le sang ou la chair crue d'animaux, et possiblement d'humains. Le vampirisme est alors dans la plupart de ces formes majeures, la composante d'une psychopathie sévère, dans laquelle la recherche et l'ingestion de sang sont associées à un plaisir sexuel intense, visible dès l'adolescence, voire l'enfance. C'est sous ce tableau clinique que l'on retrouvera la majorité des meurtriers "vampires" en série, sachant toutefois que les médias ont une forte tendance à nommer "vampires" les cas brutaux et sanglants, choquant l'opinion, sans pour autant que l'ingestion de sang soit avérée.

2/ Le vampirisme clinique en tant que symptôme délirant peut se rencontrer chez les psychotiques et lors de bouffées délirantes, accompagné parfois d'auto-mutilation et d'hétéro-agressivité. Le lien à la mythologie peut être plus direct (issus par exemple, de la culture et de l'environnement de l'individu) ou complètement absent. Le vampirisme est alors un symptôme délirant, qui se caractérise principalement comme composante d'un délire d'ordre supérieur, psychotique, signe avant-coureur d'une schizophrénie naissante ou thème délirant d'une schizophrénie installée, apparue aux alentours de 15 à 30 ans. Troubles borderlines et crises délirantes peuvent présenter ce symptôme. Les cas de vampirisme clinique de ce type sont considérés extrêmement rares, mais avec des exemples confirmés[3], et probablement sous-estimés.

3/ Fascination pour le sang et ingestion se rencontrent également lors de la période charnière de l'adolescence, repris dans certaines sous-cultures (par exemple, gothique) et à travers les médias du fait de la fascination qu'exercent les créatures vampiriques sur l'imagination des auteurs tant que des lecteurs/spectateurs. S'il arrive qu'il y'ait effectivement ingestion de sang, c'est généralement dans le cadre organisé d'un mode de vie et de recherche identitaire ou culturelle particuliers. Le symptôme, mineur, s'accompagne fréquemment d'auto-mutilation, en l'absence de pathologie majeure et à l'adolescence principalement. Il peut être un signe avant-gardiste de mal-être général, de difficultés sociaux-affectives et de tentative de suicide.

On peut également noter l'apparition anecdotique, plus rare, de symptômes d'auto-vampirisme (menant parfois jusqu'à l'anémie[4] ou l'injection volontaire de sang parfois issues de techniques thérapeutiques (Eigenblut-Injektionen) dans des pathomimies telles que Munchausen.
Relations interpersonnelles
Dans les trois cas, les relations personnelles ne pâtissent pas directement du symptôme mais de l'éventuelle pathologie sous-jacente :

1/ Les paraphilies peuvent entraîner une obsession et un trouble anxieux, dont résultent des difficultés dans les relations sociales et affectives. Elles peuvent également déboucher sur des activités criminelles (vol, agression) selon le degré de psychopathie et l'intensité du plaisir sexuel lié à la vue ou l'ingestion du sang.

2/ Le caractère psychotique s'accompagne d'un émoussement affectif et de perturbations graves des relations interpersonnelles, surtout en phase critique lors desquelles le patient est totalement déconnecté de la réalité, et peut se montrer dangereux pour lui-même et pour les autres.

3/ Dans le cas d'une "simple" fascination d'ordre culturel et identitaire, la difficulté préalable d'entretenir des relations interpersonnelles est parfois l'origine même du comportement de vampirisme.

Relations interpersonnelles
Dans les trois cas, les relations personnelles ne pâtissent pas directement du symptôme mais de l'éventuelle pathologie sous-jacente :
1/ Les paraphilies peuvent entraîner une obsession et un trouble anxieux, dont résultent des difficultés dans les relations sociales et affectives. Elles peuvent également déboucher sur des activités criminelles (vol, agression) selon le degré de psychopathie et l'intensité du plaisir sexuel lié à la vue ou l'ingestion du sang.
2/ Le caractère psychotique s'accompagne d'un émoussement affectif et de perturbations graves des relations interpersonnelles, surtout en phase critique lors desquelles le patient est totalement déconnecté de la réalité, et peut se montrer dangereux pour lui-même et pour les autres.
3/ Dans le cas d'une "simple" fascination d'ordre culturel et identitaire, la difficulté préalable d'entretenir des relations interpersonnelles est parfois l'origine même du comportement de vampirisme.

Expressions émotionnelles, affectives, style cognitif
Là encore, le lien à la pathologie ou l'état sous-jacents détermine les composantes psychiques de l'individu. 1/ Style cognitif obsessionnel et anxieux avec des difficultés à établir un réseau social, voire total manque d'empathie et relations sociales caractérisées par l'utilisation et la manipulation d'autrui. 2/ Expressions émotionnelles ambivalentes, clivage et délires. 3/ Timidité, personnalité évitante ou excentrique, pas forcément de désordre affectif ou de perturbation dans le sens où l'adolescent peut parfaitement trouver une communauté dans laquelle s'épanouir. Un repli sur soi et par contre annonciateur d'une baisse de la sociabilité et du bien-être individuel. Certains cas sont limites, avec une frontière floue entre réalité et fiction, qui donne aux relations affectives et sociales un caractère étrange.

Le syndrome de Renfield

Le syndrome de Renfield est selon Noll (1992)[5], une entité clinique propre, nommée en l'honneur d'un personnage du roman de Bram Stocker. Renfield voyait dans le sang l'énergie vitale d'un être, et cherchait conséquemment à se l'approprier en mangeant des insectes, puis en s'attaquant à des animaux. On rencontre régulièrement des croyances de cet ordre (vol d'énergie, rajeunissement) chez les vampires cliniques. La forme la plus grave de ce désordre évoluerait en 4 stades :
-    Dans un premier temps et à la suite d'un évènement accidentel (coupure, blessure ouverte), l'enfant ingère du sang et trouve un plaisir dans cette consommation.
-    Cette première ingestion peut être suivie par la recherche de ce plaisir, dans la nourriture ou dans son propre sang. Il arrive alors que l'enfant/adolescent se mutile pour sucer son sang (auto-vampirisme) ou puisse selon les circonstances mais relativement rarement, avoir accès à du sang humain. A la puberté, le sang est associé aux activités sexuelles, telles que la masturbation. Le renforcement positif du plaisir associé peut alors conduire à un troisième stade :
-    L'agression envers les animaux vivants (zoophagie), entaillés ou tués pour boire leur sang. Les animaux de compagnie et domestiques sont privilégiés du fait de leur proximité. L'intensité agressive évolue crescendo, possiblement jusqu'au 4ème stade :
-    Vampirisme clinique, dans lequel la recherche de sang humain est la priorité. Elle peut amener à des comportements criminels (vol, meurtre). Plusieurs cas de meurtriers en série, rendu spectaculaires de par cette spécificité peuvent être pris en exemple : Peter Kürten, John Haigh…

Le syndrome de Renfield correspond à la première des caractéristiques psychopathologiques analysées sur cet article, en lien avec l'évolution d'un plaisir sexuel associé à l'absorption ou la contemplation de sang. Ce sang est objet de fétichisme et souvent entouré de croyances, liées ou non à la culture vampirique. De simple paraphilie dans les premiers stades, l'évolution est plus rapide et néfaste selon le degré de psychopathie. Généralement, dans les deux derniers stades, on observe la co-morbidité de plusieurs symptômes d'allure psychopathique : sadisme, nécrophilie, perte d'intérêt pour la sexualité classique.

On ignore en quelle proportion, mais l'évolution peut stopper lors du 2ème stade. L'évolution du 3ème au 4ème stade semble cependant fréquente. Les consultations font généralement suite à une procédure judiciaire. La recherche du sang peut en effet conduire l'individu à agresser, voler du sang dans les boucheries ou les hôpitaux, voire tuer pour assouvir ses pulsions.

Paradoxalement, dans le roman de Bram Stocker, Renfield se comporte davantage comme un psychotique emmené dans ses délires à boire le sang de ses victimes, à l'image du schizophrène Richard Trenton Chase. Richard Noll, selon nous, réalise une confusion dans la description du syndrome de Renfield, en amalgamant les comportements sous-tendus par la paraphilie ou le délire. Dans la première, l'idée-clé sous-tendant le comportement est le plaisir sexuel associé. Dans la deuxième, et dans les formes de psychoses, la recherche de sang s'inscrit dans une thématique délirante. Ces distinctions se fondent sur des exemples répertoriés et décrits dans l'article suivant :

Plusieurs hypothèses illustrées par des exemples réels permettent d'envisager les raisons d'une soif de sang féroce. Dans la majorité des cas spectaculaires, ce sont de simples croyances ou l'association de la compulsion sexuelle avec le sadisme qui amènent une personne à convoiter le sang, pas toujours dans le but de le boire.

Croyances et Cultures
La comtesse hongroise Erzebeth Bathory (née en 1560), connue comme le premier cas décrit de "vampire" (exception faite de l'étrange cas de Gilles de Raie), était versée à l'art de la torture, notamment avec l'initiation et l'aide de son mari. Le jour ou elle frappa si fort une servante qu'elle reçue de son sang sur la peau, elle eut l'impression que celle-ci rajeunissait. La légende prétend qu'elle commença à se baigner dans le sang de jeunes femmes, poussée par l'appât du rajeunissement. Néanmoins, culturellement, elle baignait surtout dans une atmosphère et une éducation qui encourageaient ses penchants sadiques. La recherche du sang avait dans son cas un but étranger à l'ingestion.

Elle devint cependant l'inspiratrice d'une mouvance littéraire dédiée aux créatures de l'ombre, à partir du 17ème siècle et siècles suivants, par exemple, avec le célèbre roman de Bram Stoker, Dracula (1897). Ce gain d'intérêt pour les monstres et horreurs nocturnes permit de véhiculer largement l'image des vampires, inspirant en retour plusieurs criminels et développant certaines croyances (lorsqu'il boit le sang, Dracula "rajeunit", boire le sang revient à voler l'énergie vitale de la victime…).

De récents cas peuvent être rapprochés de l'influence culturelle. Le jeune Joshua Rudiger, 22 ans, se pensait un vampire âgé de 2000 ans, comme ceux dont il avait lu les aventures dans des livres, lorsqu'il assassina et bu le sang d'une femme sans domicile fixe. Le couple et ManuelaDaniel Ruda expliquait en 2002 avoir tué et bu le sang de Frank Haagen, sous l'impulsion de forces sataniques. Il s'avère que tout deux participaient à des rencontres underground dans lesquelles il leur est arrivé d'ingérer du sang de donneurs consentants, dans un contexte culturel et identitaire particulier. Ces cas récents, bien que liés à des troubles profonds de la personnalité, tirent leur nature d'un environnement encourageant l'ingestion de sang.

Paraphilies, psychopathie et compulsions d'ordre sexuel
Cette atmosphère culturelle, une fois associée au sadisme intrinsèque de quelques criminels, a donné naissance à plusieurs cas de "meurtriers vampires". Toutefois, la culture seule est généralement insuffisante à créer des cas d'exo-vampirisme clinique. Citons par exemple le cas du Monstre de Dusseldörf, Peter Kürten, dont l'excitation sexuelle se manifestait à la vue du sang qui gicle/coule ou lorsqu'il l'ingérait, que ce sang provienne d'animaux ou d'humains. Dès l'enfance, on trouvait les traces d'un comportement sadique caractéristique envers les animaux, associé plus tard à la psychopathie ainsi qu'à des tendances nécrophiles lors de comportements de viol et de meurtre. La présence d'une composante fétichiste sexuelle de l'ingestion ou de la vue de sang est la caractéristique nécessaire du Syndrome de Renfield, décrit par le psychologue Richard Noll (1992).

La psychologie clinique et expérimentale s'était cependant emparée du sujet dès 1886[6], lorsque le neurologue allemand Krafft-Ebing remarqua l'existence d'une composante sexuelle chez des  meurtriers, attachée à la vue du sang de leur victime. Sur 238 cas répertoriés, il note fréquemment dans les cas de psychopathies meurtrières sévères, une excitation inspirée par le sang, symbolique selon lui de la domination et du contrôle exercé sur la victime. Dans une large proportion de ces cas cependant, le vampirisme est associé au cannibalisme et à la torture (post ou ante-mortem) témoignant de la psychopathie.

Il faut noter que le roman de Bram Stocker, ayant inspiré le nom du syndrome de Renfield, était publié quelques années seulement (1897) après l'édition anglaise traduite Psychopathia sexualis, de Krafft-Ebbing (1892), lequel détaillait les cas de vampirisme avec une approche clinique. Un cas typique de ce type de vampirisme est celui de John Georges Haigh[7], reconnu coupable du meurtre de 9 personnes, amis et connaissances proches, qu'il droguait ou frappait et égorgeait, usant d'une paille ou d'une coupe pour boire leur sang à partir d'une veine ou d'une artère. Haigh explique que vers l'âge de 10 ans, un évènement d'apparence anodine allait conditionner sa future soif de sang : il se blessa au doigt avec une brosse métallique et spontanément, le porta à sa bouche. Il garde de cet évènement un souvenir mêlé de plaisir profond et de bien-être, le goût de son propre sang lui ayant apporté des sensations nouvelles et excitantes. Aucun symptôme d'allure psychotique ne put être mis en évidence. Haigh disait lui-même qu'une fois bu le sang de ses victimes, il se sentait mieux. Noll estime que les cas de vampirisme clinique issus de pulsions sexuelles brisent un tabou en ingérant le sang. Cette rupture des codes suffirait selon lui à expliquer l'excitation ressentie lors du passage à l'acte.

Psychose sans lien avec la mythologie vampirique
Hors les cas issus de croyances et de pulsions sexuelles, la littérature criminologique et scientifique a décrit la présence de symptômes de vampirisme chez des psychotiques, comme Richard Trenton Chase. Diagnostiqué schizophrène dans les années 1970 et interné, il fut un jour retrouvé avec du sang autour de la bouche provenant vraisemblablement de deux oiseaux, morts, et déposés sur le bord de sa fenêtre. Lorsque son séjour en institution fut terminé, il loua un appartement et commença à boire le sang de divers animaux de compagnie : chats, chiens, lapins. Il confessera plus tard en avoir eu assez du sang des animaux, à l'époque ou il commença à rechercher du sang humain. Six meurtres plus tard, il fut arrêté et condamné à mort.

Sa soif de sang s'inscrivait davantage dans le cadre d'un délire que dans celui d'un plaisir sexuel. Dès son adolescence, Chase ressentait le besoin de se purifier et s'angoissait excessivement pour son corps : il s'était plaint plusieurs fois de phénomènes corporels étranges (son cœur s'arrêtait, son estomac bougeait à l'intérieur de son corps, ses os poussaient à l'arrière de son crâne…) et entretenait des visions délirantes et angoissantes à propos de celui-ci. Par exemple, il débarqua un jour dans une salle de chirurgie pour retrouver l'homme qui, selon ses dires, aurait volé son artère pulmonaire. Son désir de boire le sang avait donc davantage de liens avec le délire de purification (boire le sang d'autrui pour purger son propre sang empoisonné) qu'avec une pulsion d'ordre érotique. Un cas semblable plus récent[8] décrit l'auto-vampirisme d'une patiente de 35 ans dans le cadre d'un délire schizophrénique similaire de purification. La patiente se plaignait de dépersonnalisation et consommait son propre sang sous l'impulsion d'hallucinations auditives.

Psychose et culture vampirique
Sur fond de psychose, la culture vampirique peut apporter des éléments constitutifs du délire schizophrénique jusqu'à provoquer le vampirisme clinique. C'est le cas du patient meurtrier James Riva, qui dès l'âge de 13 ans, développa une fascination excessive vis-à-vis du mythe des vampires. Avec son développement, cette admiration s'est transformée peu à peu en éléments délirants lui faisant croire que sa grand-mère, bien qu'en chaise roulante, attendait la nuit qu'il sommeille, pour lui voler son sang. Il se mit à manger de plus en plus de nourriture sanguinolente, puis s'attaqua directement à des animaux vivants. En avril 1980, il tua sa grand mère par balles, sur ordre d'une " voix " qu'il attribuait à un vampire, et consomma son sang. Dans son délire, il pensait qu'il existe de nombreux vampires, et espérait en devenir un. Pour faire partie de leur groupe, il devait alors tuer quelqu'un et boire son sang.

Le mélange des genres
Désormais, le mythe du vampire est devenu partie intégrante de notre culture. Aussi, les liens qu'il entretient avec les comportements réels de meurtriers ou de patients, ou simplement d'admirateurs, se consolident ; culture, médias et individus s'influencent mutuellement. Le pouvoir des croyances se rencontre par ailleurs dans des situations inverses à celle du vampire tueur : Kirk Palmer, du Colorado, tira sur Antonia Vierira parce qu'il était convaincu que son amie était une vampire !

Si l'on remarque une recrudescence des "meurtriers vampires" c'est avant tout grâce à la confusion des genres : cannibalisme, sadisme, nécrophilie, nécrosadisme, sont autant de raisons de qualifier de vampire tout auteur d'agression brutale et spectaculaire, tout meurtrier en série dont le modus operandi consisterait en une utilisation du sang ou de la chair de ses victimes, de quelque façon que ce soit. Or, ainsi que le souligne Herschel Prins, le vampirisme clinique semble se démarquer de ces pratiques dans le sens où il constitue une entité clinique, certes souvent co-morbide à d'autres comportements paraphiles, mais qui se suffit à elle-même et peut donc se trouver indépendamment de ces autres comportements, se caractérise par une évolution et un tableau clinique systématique.

L'hématophagie se rencontre rarement dans le domaine animal (une vingtaine d'espèces de vertébrés seulement) et ne constitue pas un régime alimentaire sain pour l'homme, étant donné la composition très peu nutritionnelle et la haute teneur en fer. Le corps n'a pas besoin de boire le sang, malgré l'existence de conditions particulières comme la porphyrie, elle-même vraisemblablement à l'origine du mythe vampirique (Dolphin, 1985). Les conditions de vampirisme clinique sont donc liées possiblement à la culture d'une part, mais également et nécessairement à un besoin sexuel déviant (par exemple, plaisir seul issus de la perception de domination et du contrôle) ou une thématique délirante. Dans les cas ou l'environnement seul semble être le facteur déclenchant et entretenant le goût pour le sang, on constate généralement des troubles de la personnalité sévères, la culture n'apportant qu'une excuse ou une direction pour les tendances antisociales, obsessionnelles ou schizoïdes préexistantes, des patients

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Tag clinique sur Sciences Occultes 2094Sujet: [Définition] Le Vampirisme Psychique 2
Mercurie

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Rechercher dans: Vampirisme   Tag clinique sur Sciences Occultes EmptySujet: [Définition] Le Vampirisme Psychique 2    Tag clinique sur Sciences Occultes EmptyLun 8 Jan - 13:46
Le Vampirisme Psychique Part.2
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Définition & Explications

Les vampires psychiques sont des gens qui ont la capacité de vider l'énergie en toutes ses formes. Les vampires psychiques ont la capacité de vider les autres de leurs forces d'énergie. Cela signifie également qu'un tel individu peut par la résistance vider quelqu'un de ses pensées, de ses émotions, de sa force vitale, mentale et physique.

Environ 40 % des vampires psychiques le font automatiquement sans destiner ou sans se rendre compte qu'ils le font. Chacun a connu ou connaîtra une personne comme ceci, que ce soit un enfant, de même qu'un parent, un amoureux ou un ami. Peu importe combien d'heures vous dépensez avec eux, vous vous sentez toujours fatigué et faible quand ils partent. Les 60 autres % le font ainsi avec une intention. Certains le font juste pour augmenter leur propre puissance, alors que d'autres le font comme un jeu, pour voir combien ils peuvent en prendre.

Le vampire psychique peut sentir les autres de sa race et parfois les attaquer mentalement juste pour voir si la victime le sent ou réagit à lui. Il apprécie la chasse et aime le défi quand la victime le sent et essaye de bloquer son pouvoir. Alors ça devient plus qu'une bataille de volonté . Il n'y a aucune magie attachée à ceci, c'est une énergie pure et une force mentale et psychique de volonté.

Des vampires psychiques ne réalisent pas qu'ils vident les gens proches d'eux de leurs énergies. On pense que ces personnes le font à un niveau non-conscient. Les énergies étant tirées de ceux qui sont autour de lui, peuvent être un procédé automatique de leurs propres corps astraux dans un effort de gagner en force pour préserver ou créer un état plus salubre pour son propre corps physique.

La plupart des humains sont en effet psychiques. Les vampires psychiques tendent à être humains, ont des durées de vie humaines normales et ne sont pas immortels physiquement.

Les vampires psychiques sont généralement dominateurs. Ils aiment être à la tête d'un groupe de gens. Ils aiment contrôler les personnes proches d'eux, comme ça, ils peuvent mieux se nourrir.

Les yeux du vampire psychique sont souvent hypnotiques dans le sens qu'ils attirent les regards. Ce sont des charmeurs, ils possèdent un certain charisme et sont rarement seul. Ils réussissent à contrôler très habilement la pensée des gens qui les entourent. Ils ne sont pas essentiellement dangereux. Ils ont des sentiments très profonds. Ils sont capable d'aimer et d'avoir de la peine, de la douleur. Ils sont invisibles et passe inaperçus quand ils le veulent. Aucune caractéristique morphologique ne peut les distinguer.

Les 4 Mécanismes du Vol d'Energie

Dans son livre jalon "La Prophétie des Andes", James Redfield décrit quatre mécanismes du vol d'énergie.

1- l'intimidateur
vole l'énergie en râlant de colère opprimant, menaçant, imposant, frappant

2 - l'interrogateur
vole l'énergie en questionnant à tout propos. Les enfants utilisent inconsciemment cette technique. Les adultes l'utilisent par curiosité excessive, jalousie, pour trouver la faille et mieux rabaisser ou critiquer.

3 - l'indifférent
vole l'énergie en se renfermant sur lui-même, laissant l'autre s'épuiser à le questionner et se demander ce qui ne va pas, voire à se sentir coupable.

4 - le plaintif
vole l'énergie en se plaignant et en racontant ses malheurs à longueur de journée. Tout est noir, et Il/elle a besoin de le faire savoir au monde entier.

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